Foi & Spiritualité

20 mai * Reprendre souffle

Prendre le temps, contempler le monde, rire ensemble : autant d’aspirations légères que ce mois de mai semble venir nous rappeler, comme un pied de nez à la pesanteur souvent « irrespirable » de l’époque. Et si cette apparente futilité était juste essentielle ?

« Vous en avez profité pour souffler un peu ? » Il aura suffi de quelques pointillés du mois de mai – joli mois des fêtes, des ponts, des enjambées joyeuses et des fins de semaine qui s’attardent –, avec le soleil qui soudain se rappelle qu’il est (prin)temps de nous réchauffer, pour que rejaillisse cette aspiration universelle : ralentir, s’échapper. Souffler un peu. Alors, voilà, on s’aventure à demander : cette semaine de l’Ascension, vous en avez profité pour prendre l’air ? Et pour la Pentecôte, vous soufflez ?

De grâce, un peu de grâce !

Envie de légèreté, désir d’insouciance ; il faut dire que nous en avons grand besoin. De grâce, un peu de grâce ! Pour quelques jours, laisser derrière nous la pesanteur du monde, la gravité de l’époque, le poids de l’actualité à celles et ceux que la polarisation, le cynisme ou l’empilement des crises n’ont pas encore totalement asphyxiés. Il y a de la futilité, bien sûr, dans ce souhait collectivement exprimé de se changer les idées, mais il y a aussi quelque chose d’essentiel. Précisément : se changer les idées. Secouer la poussière du quotidien, renouveler l’air qui nous entoure, cette atmosphère qui, trop souvent, devient « irrespirable ».

La chercheuse et spécialiste de littérature Marielle Macé en a tiré il y a quelques mois un vivifiant petit essai, Respire (Verdier 2023), qui trouve encore tout son sens ces jours-ci : « Tout le monde le sait, le sent : on manque d’oxygène, de santé, de paix, on manque de liens vrais, de justice et de joie. » Âmes sensibles, nous avons donc un besoin vital de nous régénérer, et à pleins poumons.


Une soif partagée de vie

À cette lumière, comment ne pas comprendre avec toute sa force spirituelle le désir irrépressible de tant de gens de profiter du beau temps, quand tout, partout, semble concourir aux vents mauvais ? Comment ne pas être rassuré qu’une partie du pays se prenne soudain de passion pour admirer les aurores boréales offertes à nos yeux le week-end dernier, comme autant de cadeaux célestes venus ranimer notre émerveillement ? Et comment, dans un tout autre registre, ne pas contempler avec bonheur le succès populaire spontané du film Un p’tit truc en plus, de l’humoriste Artus, comédie mettant en scène avec une audacieuse tendresse des personnes porteuses de handicap mental ?

À ces trois exemples, on pourrait en ajouter bien d’autres. Mais chacun à sa façon témoigne d’une soif partagée de vie, dans ses plus simples expressions. Se sentir petits, se sentir entiers, se sentir participants d’un tout. Joies presque enfantines. Plaisir de l’éphémère, sérénité d’une fragilité commune qui trouve sa force dans le temps retrouvé et les liens noués.

Une espérance concrète

« La respiration, écrit encore Marielle Macé, est aussi une expérience de la vulnérabilité », car c’est bien dans un essoufflement qu’elle trouve son origine. Et parce que tout est lié – intérieur, extérieur –, parce que l’air ambiant nous traverse, rejaillit de nous et passe encore au-dedans d’autres êtres, comment contribuons-nous à le rendre meilleur ? Notamment à travers les mots que nous prononçons, les idées que nous relayons… oxygène ou poison pour notre entourage. « Ce qui respire au fond de la parole, c’est la fraternité », conclut l’essayiste, comme un défi, un appel.

À quelques jours de la Pentecôte, fête qui rappelle comment l’Esprit, le souffle de Dieu (pneuma en grec) inspire les apôtres pour aller répandre l’Évangile et – littéralement – changer le monde, voilà une espérance concrète pour aujourd’hui : reprendre souffle, oui, mais comme on reprend courage. Et, à notre échelle, renouveler l’air du temps.

13 mai * Qu’est-ce que la Pentecôte ? Que célèbrent les chrétiens pendant cette fête ?

Le 19 mai 2024, les chrétiens fêtent la Pentecôte. Avec une vidéo, (re)découvrez la signification et l’histoire de cette fête chrétienne. Elle rappelle le jour où les apôtres voient apparaître des langues de feu qui se posent sur eux. Ils reçoivent l’Esprit saint qui les aide à témoigner.

Le mot Pentecôte signifie cinquante, et renvoie à l’événement antérieur dont il marque le cinquantième jour : la Pâque. La Pentecôte est une fête célébrée à la fois par les juifs et les chrétiens. À l’origine, cette fête commémorait la sortie d’Égypte du peuple d’Israël. À cette occasion, on offrait à Dieu les premiers fruits de la moisson. Peu à peu, cette célébration nommée Shavouot est associée au souvenir de la transmission des Tables de la Loi à Moïse, c’est-à-dire à la fondation de la religion juive.

Les chrétiens fêtent à la Pentecôte le jour où les disciples de Jésus reçoivent l’Esprit-Saint sous forme de langues de feu. Dans les Actes des Apôtres, Jésus parle ainsi : « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes 1, 8).

Plus loin, le récit fait état « d'un grand bruit » venu du ciel, d'un « violent coup de vent » et de langues « qu'on eût dites de feu » et qui se posent sur chacun des apôtres. Dans la Bible, on retrouve ces signes symboliques lors de chaque manifestation du Souffle de Dieu.

L’Esprit saint se répand sur les disciples et les ouvre à l’intelligence de la foi. Le Livre des Actes des apôtres raconte que les disciples parlent soudain toutes les langues et comprennent que Jésus est vraiment ressuscité. Ils découvrent que l’Esprit saint est la source d’une vie nouvelle et que cet Esprit n'est pas seulement une lumière, une force, une conviction... mais une Personne. Ils font ce jour-là à Jérusalem beaucoup de conversions, car ils peuvent enfin s’adresser à tous. C’est le début de la propagation de la religion chrétienne.

La Pentecôte chrétienne est célébrée le septième dimanche après Pâques et clôt le temps pascal. Le lundi de Pentecôte demeure férié dans de nombreux pays, dont la France.

15 mai * Le Pape nous exhorte à ne pas abandonner les personnes âgées

Dans son message pour la 4e Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui sera célébrée le 28 juillet, le Pape François appelle la société à ne pas laisser seules les personnes âgées et ces dernières à ne pas accepter de vieillir seules. «Vieillir est un signe de bénédiction» rappelle-t-il, exhortant chacun, à l’image de Ruth, à inventer un avenir différent pour les plus anciens.

Il y a d’abord une certitude, celle que «Dieu n’abandonne pas ses enfants, jamais» rappelle le Pape et qu’Il «continue à nous montrer sa miséricorde, toujours, dans toutes les phases de la vie et dans n’importe quelle condition où nous sommes, même dans nos trahisons». Dans ce message pour la 4e Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, le Saint-Père souligne que «dans la Bible, vieillir est signe de bénédiction». Pourtant, dans les psaumes, on trouve «la crainte de l’abandon, en particulier dans la vieillesse et dans les moments de souffrance», ce qui ne fait que refléter un sentiment bien diffusé encore aujourd’hui dans toutes les sociétés.

«La solitude est la compagne amère de notre vie» constate François, citant de multiples causes, dans différents contextes, des pays pauvres où les jeunes émigrent laissant seuls leurs parents, aux pays en guerre où «beaucoup de vieillards et de personnes âgées restent seuls, uniques signes de vie dans des lieux où règnent l’abandon et la mort». Sans oublier les contrées où les personnes âgées sont soupçonnées sinon accusées, selon une «fausse conviction» de «sorcellerie», ôtant des énergies vitales aux jeunes. «Cette mentalité doit être combattue et éradiquée», exhorte le Pape, en tant que préjugés infondés, «dont la foi chrétienne nous a libérés», et qui «alimentent un conflit générationnelle entre jeunes et personnes âgées».

Ne pas opposer les générations entre elles

Sans évoquer la sorcellerie, cette accusation de «“voler l’avenir aux jeunes” est très présente aujourd’hui partout», constate le Pape François, y compris dans les sociétés les plus avancées et les plus modernes sous la forme entre autres que «les personnes âgées font peser sur les jeunes un coût de l’assistance dont elles ont besoin». Or, «l’opposition entre les générations est une duperie et un fruit empoisonné de la culture de l’affrontement», «une manipulation inacceptable» critique-t-il.

Si déjà dans les psaumes on supplie Dieu de ne pas nous abandonner dans la vieillesse, c’est que l’on a compris, nous explique le Saint-Père, que «la solitude et le rejet des personnes âgées ne sont ni fortuites ni inéluctables, mais le fruit de choix – politiques, économiques, sociaux et personnels – qui ne reconnaissent pas la dignité infinie de toute personne». Et «le pire», poursuit François, est que les anciens ont assimilé ce discours et veulent s’effacer elles-mêmes.

Affirmation de l'individualisme

Autre causes avancées, la crise des appartenances communes et l’affirmation de l’individualisme. «La famille, qui est la première et la plus radicale contestation de l’idée que l’on peut se sauver tout seul, est l’une des victimes de cette culture individualiste. 

Mais lorsqu’on vieillit, au fur et à mesure que les forces diminuent, le mirage de l’individualisme, l’illusion de n’avoir besoin de personne et de pouvoir vivre sans liens se révèle pour ce qu’elle est» précise le Pape qui regrette ainsi que «la solitude et le rejet [soient] devenus des éléments récurrents dans le contexte où nous sommes immergés».

Alors, que faire pour changer cette perspective? Le livre de Ruth nous donne une clé pour agir. Noémi, âgée, demande à ses deux belles-filles de retourner dans leur pays d’origine mais «ses paroles sont un concentré de conventions sociales et religieuses qui semblent immuables et qui marquent son destin», estime l’évêque de Rome. Orpa accepte la proposition de sa belle-mère. En revanche, Ruth refuse et demeure auprès d’elle. En faisant ainsi, «Ruth nous enseigne, à nous qui sommes habitués à l’idée que la solitude est un destin inéluctable, qu’à l’invocation “ne m’abandonne pas”, il est possible de répondre “je ne t’abandonnerai pas”». Pour François, «vivre seul ne peut pas être l’unique alternative».

Suivre l'exemple de Ruth

D’où cette invitation du Saint-Père à suivre les pas de Ruth, à se mettre en route «avec cette jeune femme étrangère et avec la vieille Noémi», à ne pas avoir peur «de changer nos habitudes et d’imaginer un avenir différent pour nos personnes âgées». Ruth en fut récompensée, bénie par un mariage heureux, une descendance et une terre. Cela vaut aussi pour nous, indique François, car «en étant proches des personnes âgées, en reconnaissant le rôle irremplaçable qu’elles ont dans la famille, dans la société et dans l’Église, nous recevrons nous aussi de nombreux dons, de nombreuses grâces, de nombreuses bénédictions».

Le Pape nous prie donc de ne pas priver de tendresse nos grands-parents et les plus anciens, de visiter ceux qui sont découragés et qui n’espèrent plus qu’un avenir différent est possible. «À l’attitude égoïste qui conduit au rejet et à la solitude, opposons le cœur ouvert et le visage heureux de celui qui a le courage de dire “je ne t’abandonnerai pas” et de prendre un chemin différent».

14 mai * Quel est le sens du lundi de Pentecôte ?

L’Église s’adressait aux nouveaux baptisés et aux nouveaux confirmés pour leur annoncer la grandeur de leur nouvel état. Depuis 1965, il n’y a plus de liturgie propre au lundi de Pentecôte. Ce jour demeure un témoin de cet octave.

Le lundi de Pentecôte, jour férié ?

Avant la Révolution, toute la semaine qui suivait la fête de la Pentecôte était fériée. Le Concordat en 1802 a réduit le caractère férié et chômé au seul lundi de Pentecôte. Mais, depuis une loi de 2004 et des dispositions prises en 2008, il s’agit désormais d’un jour férié pouvant être travaillé de manière non rémunérée.

Le lundi de Pentecôte a ainsi été instauré comme Journée nationale de solidarité afin de financer le plan d’aide aux personnes âgées et handicapées. Instituée après la canicule de 2003, cette journée du lundi de Pentecôte est donc pour certains travaillée mais non payée.

Rassemblements de la Pentecôte

Le week-end de Pentecôte, et notamment le lundi, est un moment privilégié durant lequel ont lieu bien des pèlerinages nationaux et locaux, des fêtes diocésaines, de grands rassemblements de jeunes dans tous les diocèses de France. Ces propositions sont relayées sur tous les sites des diocèses, que vous pouvez trouver ici.

Marie, mère de l’Eglise

À partir de cette année, tous les diocèses et les paroisses célébreront tous les ans la fête de « la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Eglise », le lundi de la Pentecôte. Cette célébration officielle souligne une caractéristique de la Vierge Marie, qui est à la fois mère du Christ et de l’Eglise.

14 mai * Notre-Dame de Paris : apportez votre Lego à l’édifice !

Voilà un jeu vraiment édifiant ! Lego doit commercialiser à partir du 1er juin prochain une maquette inédite de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un bel hommage à quelques mois de la réouverture du sanctuaire.

Si vous avez raté votre vocation de tailleur de pierre, de ferronnier ou de charpentier, voici qui devrait vous consoler : c’est officiel, Lego a annoncé sortir une nouvelle maquette représentantNotre-Dame de Paris. La boite compte quelque 4.383 pièces qu’il faudra assembler pour voir se dresser devant soi les tours de la Vieille Dame. En un peu plus petit néanmoins : elle mesurera 33 centimètres de hauteur pour 41 centimètres de longueur et 22 centimètres de large. Le montage de la maquette semble assez technique. La fiche de présentation du modèle suggère d’ailleurs à l’apprenti bâtisseur d’avoir plus de 18 ans.

“L’expérience de construction et le livret d’instructions emmènent le constructeur dans un voyage à travers l’évolution architecturale de ce monument parisien emblématique, depuis 1163, lorsque la première pierre a été posée, jusqu’aux travaux de refonte de l’architecte Viollet-le-Duc au XIXe siècle”, promet aussi Lego sur son site internet.

Et pour ceux qui sont trop impatients pour attendre la réouverture de la cathédrale, le 8 décembre 2024, il sera possible d’en avoir un avant-goût en retirant le toit en plastique de l’édifice. Rosaces, piliers, vitraux… Aucun détail n’a été oublié. Si ce n’est peut-être la croix du chevet de la cathédrale qui doit retrouver sa place dans les prochains jours. Et c’est loin d’être un détail.

Le kit Notre-Dame de Paris sera disponible à la vente à partir du 1er juin 2024. Mais les plus impatients peuvent déjà passer des précommandes depuis le 7 mai ! Pour avoir Notre-Dame chez soi, dans son salon ou son coin prière, il faudra débourser la bagatelle de 230 euros. Et il faut se dépêcher. L’édition est limitée à 21.000 exemplaires.

PREMIÈRE LECTURE

« C’est le Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre ; il n’y en a pas d’autre » (Dt 4, 32-34.39-40) * Lecture du livre du Deutéronome

Moïse disait au peuple : « Interroge donc les temps anciens qui t’ont précédé, depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre : d’un bout du monde à l’autre, est-il arrivé quelque chose d’aussi grand, a-t-on jamais connu rien de pareil ?

Est-il un peuple qui ait entendu comme toi la voix de Dieu parlant du milieu du feu, et qui soit resté en vie ?

Est-il un dieu qui ait entrepris de se choisir une nation, de venir la prendre au milieu d’une autre, à travers des épreuves, des signes, des prodiges et des combats, à main forte et à bras étendu, et par des exploits terrifiants – comme tu as vu le Seigneur ton Dieu le faire pour toi en Égypte ?

Sache donc aujourd’hui, et médite cela en ton cœur : c’est le Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre ; il n’y en a pas d’autre.

Tu garderas les décrets et les commandements du Seigneur que je te donne aujourd’hui, afin d’avoir, toi et tes fils, bonheur et longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu, tous les jours. »

– Parole du Seigneur.

Dimanche 26 mai 2024 

Sainte Trinité

PSAUME

(32 (33), 4-5, 6.9, 18-19, 20.22)

R/ Heureux le peuple
dont le Seigneur est le Dieu. (32, 12a)

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l’univers, par le souffle de sa bouche.
Il parla, et ce qu’il dit exista ;
il commanda, et ce qu’il dit survint.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

DEUXIÈME LECTURE

« Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; en lui nous crions “Abba !”, Père ! » (Rm 8, 14-17) * Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu,
héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Mt 28, 16-20) * Alléluia. Alléluia. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint- Esprit : au Dieu qui est, qui était et qui vient !
Alléluia. (cf. Ap 1, 8)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé.
Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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